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01/02/2013

COMMUNIQUE DE PRESSE DE MARION MARECHAL-LE PEN, DEPUTE DU VAUCLUSE.

mmlp.pngLes deux semaines consacrées à l’examen du projet de loi sur le mariage homosexuel à l’Assemblée Nationale promettaient d’être pleines de surprises. A peine le débat amorcé, Christiane Taubira tombe le masque et révèle avant l’heure le dessin déjà tout tracé du Gouvernement. Dans une circulaire d’application immédiate, la garde des sceaux demande en effet à ce que soient délivrés des certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse étrangère.

Ainsi, avant même que le texte sur le mariage ne soit adopté, que la procréation médicalement assistée pour les femmes homosexuelles soit mise sur la table avec son inéluctable corollaire que sont les mères porteuses, Christiane Taubira cautionne, banalise et encourage dès à présent la commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.

La concordance entre l’envoi de cette circulaire et le début des débats à l’assemblée Nationale traduit le mépris profond d’une femme envers la représentation nationale, une insolence odieuse à l’égard du peuple français qu’elle juge probablement inapte à comprendre le « progrès » qu’elle estime porter au nom du « bien, de la tolérance et des valeurs républicaines ».

Mais qui est-elle pour décider, seule, quelle place et quelle valeur doit avoir l’humain au sein de nos sociétés modernes ? Dans un monde où les riches sociétés occidentales exploitent trop souvent la misère du pauvre pour satisfaire ses envies immédiates, était-il nécessaire et moral d’élargir cette injustice jusqu’à la chair de l’homme ? Oublie-t-on déjà, malgré les leçons de l’histoire, que, déjà par le passé, l’humain fut considéré comme un « meuble », un bien susceptible de propriété ?

La logique est-elle si différente quand celui-ci ou ses organes deviennent susceptibles de location ? Les Français se doivent de mesurer la révolution culturelle et morale, à laquelle ils sont en train d’assister malgré eux et surtout contre eux.

Source documentaire : http://www.frontnational.com/