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23/06/2012

CORRUPTION ET TRAFIC D’INFLUENCE DANS LE BTP : LA VILLE DE METZ DOIT SE CONTITUER PARTIE CIVILE.

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L’affaire « MALICK-GROSDIDIER » concerne des faits de corruption et de trafic d’influence dans le BTP. Or l’UEM (Usine d’électricité de Metz) est tout particulièrement en cause car un marché de 8 millions d’euros pourrait avoir été considérablement surévalué. Or à l’époque, l’UEM était une régie de la ville de Metz.

La ville est donc doublement concernée. D’une part, au motif que beaucoup de Messins rencontrent d’énormes difficultés pour boucler leurs fins de mois, en particulier pour payer leurs factures d’électricité. D’autre part, au motif que le préjudice pour l’UEM rejaillit directement sur le budget de la ville et donc, sur les impôts locaux des contribuables.

Conseillers régionaux de Lorraine et contribuables messins, nous déplorons que face à ce scandale, la municipalité de Metz fasse semblant de ne rien savoir et s’abstienne de toute action. Elle doit défendre les contribuables messins.

Dans ce but, nous avons écrit au maire de Metz en demandant que la ville se porte partie civile. A défaut, nous saisirons le tribunal administratif de Strasbourg, conformément au Code des collectivités (CGCT) afin d’être autorisés à pallier ces éventuelles carences.

 

Françoise GROLET

Conseiller régional de Lorraine

 

et Thierry GOURLOT

Conseiller régional de Lorraine

 

INFO+ (lien vers l'article du RL) :

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/06/24/marches-truques-metz-enquete

 

P.J. : Lettre du 23 juin 2012 à M. GROS, maire de Metz.

Lettre de Mme GROLET et de M. GOURLOT AU MAIRE DE METZ.pdf